Conte randu n°1 : 3 mars. Le Dr Strauss dit que je devrez écrire tout ce que je panse et que je me rapèle et tout ce qui marive à partir de mintenan.
Le premier livre que je me suis acheté en connaissance de cause. Autrement dit, pas un de ces livres que j’ai pour habitude d’acheter dans les points presse avant d’embarquer dans un train ou avion parce que la quatrième de couverture m’a plue. Même là je dis faux : je ne lis jamais ou très rarement ces « résumés ». Je choisis un livre après en voir lu la première phrase du prologue, et la dernière de son épilogue. Ça n’avait pas été le cas pour « Des fleurs pour Algernon ». Je voulais ce livre et non pas simplement de quoi lire, je me suis rendue expressément dans une librairie à cet effet et je l’ai acquis sans même l’avoir ouvert préalablement. Pour moi, c’était déjà une chance qu’il en reste un exemplaire, ce livre est paru dans les années 70 après tout. Croyez-moi : mon instinct ne m’a pas déçue.
N’étant pas une grande fan de science-fiction, j’aurais dû être étonnée de vouloir me le procurer. Mais tout pourrait tellement être réel que cet aspect du roman ne m’a pas perturbée. Les explications scientifiques ont bien failli me perdre plus d’une fois, mais mea culpa, je lisais à toute vitesse comme à chaque fois que je suis prise dans un bouquin. Il n’y a aucune action dans celui-ci, juste de l’émotion et de la relativisation à l’égard de ce que la science est une bête indomptable pour l’Homme. Et de l’émotion, vous en aurez c’est certain. De mon côté, j’ai pleuré à plusieurs reprises. Je ne suis pas vraiment une référence, j’ai la larme facile qu’il s’agisse de film ou de livre. Toutefois, je peux vous garantir que si je le relisais aujourd’hui, même pas un an après l’avoir achevé, je pleurerais à nouveau, et à coup sûr.
Je ne peux que conseiller cette lecture. Daniel Keyes est un auteur que j’ai apprécié redécouvrir dans Les mille et une vies de Billy Milligan, plus poignant encore.
P.S : si par hazar vous pouvez mettez quelques fleurs si vous plait sur la tombe d’Algernon dans la cour.
• Ma note : 17/20 •
3 commentaires Ajouter un commentaire