Joël Dicker – La vérité sur l’affaire Harry Québert

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« _ Centrale de la police, quelle est votre urgence ? »

Wahou ce livre. Tout d’abord, en introduction : j’avais déjà entendu parlé de ce roman, par une amie de ma fac qui me l’avait vivement conseillé il y a des mois de cela. Le jour de mon départ pour les vacances, je me suis rendue au Relay de l’aéroport pour m’acheter un livre en plus pour le voyage. Lorsque je suis tombée dessus, le nom m’a évidemment parlé et le fait qu’aucun résumé ne soit présent en quatrième de couverture a encore plus piqué ma curiosité. Et je n’ai pas été déçue du voyage (ou plutôt devrais-je dire : de mes voyages) !

Ces 800 pages m’ont tenue en haleine comme il ne m’est pas souvent arrivé. Un policier, une affaire vieille de plus de trente ans, menée à travers les recherches d’un jeune écrivain. Ce même écrivain qui, initialement, souhaitait innocenter un vieil ami que tout accable. Vous serez forcément triste également, en découvrant la vie de certains. Et plus que jamais, vous vous direz « et si seulement.. », vous vous direz que les choses n’auraient jamais dû se terminer ainsi.

Chacun des personnages rencontrés au fur et à mesure est attachant à sa manière. Mais on  ne peut s’empêcher de garder toujours une certaine distance, de peur d’avoir affaire avec le véritable coupable in fine. Ce roman sonne vrai, en ce qu’il démontre combien personne n’est jamais tout noir ou tout blanc, que chaque personne n’est jamais plus qu’un être humain, armé de ses faiblesses.

Je pense qu’il n’est possible de deviner qu’environs.. 6% des rebondissements et retournements de situation que comporte ce livre. Et si un suspect semble sortir du lot plus que les autres, il suffit de noter qu’il reste encore bien une centaine de pages avant la fin, pour comprendre qu’il est fait fausse route.

Les chapitres sont tous introduits par des conseils que le maître Harry Québert avait donné à son élève, le jeune écrivain Marcus. En tout une trentaine, chacun d’eux nous parle tant ils retranscrivent la réalité. Pour cela, notez celui qui ouvre l’épilogue : « […] Environ une demi-seconde après avoir terminé votre livre, après en avoir lu le dernier mot, le lecteur doit se sentir envahi d’un sentiment puissant ; pendant un instant, il ne doit plus penser qu’à tout ce qu’il vient de lire, regarder la couverture et sourire avec une pointe de tristesse parce que tous les personnages vont lui manquer. Un bon livre Marcus, est un livre que l’on regrette d’avoir terminé. » Tout est dit.

« Grâce à Harry j’ai trouvé les livres. A présent, je pars à la quête de l’amour. »


• Ma note : 19/20 •

4 commentaires Ajouter un commentaire

  1. ogrimoire dit :

    Il faut que je le lise, ça fait une éternité qu’il est dans ma PAL ! Ton article m’a donné envie :-))

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    1. Cest vrai que les 800 pages ne motivent pas forcément a le commencer, mais il se dévore a une vitesse folle ! Contente que mon article y soit pour quelque chose hah 😁

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  2. Phecastel dit :

    Je rejoins totalement ton avis sur ce livre, j’ai moi aussi dû prendre quelques minutes après l’avoir terminé pour digérer tout ce que je venais de lire (et je crois l’avoir englouti en deux jours, du binge-reading en bonne et due forme) !
    Si je devais regretter une chose, ce serait le rebondissement final, car lorsqu’on le relit, on s’aperçoit qu’il y a très peu d’indices, voire quasiment pas. On a presque l’impression que ce rebondissement final sort en réalité de nulle part, on est soufflé de cette résolution de l’énigme parce qu’en fait, rien ne nous permettait de le deviner. J’ai trouvé ça presque trop facile, l’auteur ne mentionne aucun détail qui pourrait mettre les plus observateurs sur la piste, donc évidemment la surprise est gigantesque à la fin.
    Cependant, comme je l’ai dit, je l’ai relu donc… Un sacré bon roman !

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