Je cherchais une lecture légère et agréable et j’ai trouvé mieux : une auteure. Je remercie d’ores et déjà Virginie Ferreira pour m’avoir gracieusement envoyé la version Kindle de son roman (disponible en version papier sur Amazon). Il ne s’agit pas de son premier roman, qui lui, sortira en juin aux éditions Via Fabula Editions, sous le titre de « Faux-semblant ».
C’est la première fois qu’une telle opportunité se présente à moi, et je ne regrette absolument pas : si je peux faire découvrir son roman à d’autres lecteurs, et par là-même, passer un bon moment de lecture, vous m’en voyez ravie.
« En vérité tout le monde vous fera souffrir. Il suffit juste de trouver ceux qui en valent la peine »
L’histoire :
Laurie, 34 ans testeuse de voyages, vogue de lits en lits pour oublier que son fiancé, Yann, l’a abandonnée en robe blanche sur les marches de la mairie.
Le 1er janvier, elle reçoit un mail de la part de Maximilian, son amour d’adolescence qui souhaite la revoir…
Plus de quinze ans séparent ce message et leur dernier baiser.
Pourquoi refait-il surface comme ça après toutes ces années ?
Laurie n’a jamais oublié qu’il l’avait quittée sans dire un mot…
Mon avis : Plus qu’une histoire d’amour, je cherchais dans ma lecture à savoir qui était Virginie, cette auteure qui avait des choses à transmettre. Sans savoir si son but était en partie le suivant, j’ai totalement adhéré à la façon dont toute cette histoire installe un environnement familier. L’héroïne a 35 ans, donc je ne suis pas sensée avoir vécu les mêmes développements de la technologie et les modes comme elles, et pourtant, les « Eau jeune » et autres « Jeune&Jolie » rythmant l’adolescence de Laurie m’ont parlés. Il y a plein de détails dans ce livre, qui ne s’inventent pas. Ca sent le vécu, et ça a beaucoup joué pour moi, pour me sentir proche de cette histoire.
Laurie est une femme comme une autre, avec ses défauts et ses qualités. Elle a un job de rêves puisqu’elle travaille dans une agence de voyage, mais elle n’est pas là pour nous faire rêver. C’est son travail, c’est tout. Pour moi, c’est un bon point, pour pouvoir rester dans une histoire réaliste. Cela dit, je n’aurais pas été contre découvrir davantage les pays dans lesquels elle doit se rendre.
Les deux autre protagonistes sont Maximilian et Pedro. L’un très secret, à la limite de n’être que l’ombre d’une Laurie trop imposante. Mais heureusement, on apprend par la suite que lui aussi est un être humain qui sait jurer ! Pedro lui, est un pro en cette matière. J’ai adoré ce type, toujours la phrase qu’il faut et il incarne tout l’humour de ce roman.
Je l’ai eu ma lecture légère si nécessaire, avec un doux épilogue, me laissant même imaginer à une autre fin sans pour autant être déçue par celle-ci. Une auteure à garder dans ma ligne de mire, surtout avec l’été qui approche.
Ce que j’ai aimé relever : L’humour, toujours tapi quelque part, jusqu’au fin fond des remerciements de l’auteure ! J’ai relevé quelques extraits du roman parmi tant d’autres, retranscrits plus bas.
J’apprécie que le langage des personnages soit loin de toutes formules compliquées, avec des passages familiers juste là où il le faut. L’auteure nous prouve bien qu’elle n’est pas là pour se prendre au sérieux, elle est seulement sincère dans son écriture. Mais je dois bien avouer qu’une phrase, qu’on entend certes dans la bouche de beaucoup de jeunes personnes désormais, m’a gênée. Aussi bien ne choquera-t-elle que moi, inutile que je précise davantage donc.
Quelques citations :
◊ A boston ? Non mais vous vous êtes crus dans un roman de Musso ou quoi ? Vous pouvez pas allez boire une bière chez Tonton comme tout le monde ?
◊ Il décrit avec précision son urgence familiale. A vue de nez, elle fait un bon 95D et un petit 36.
◊ _ Toc toc toc. _ Qui est là ? _ C’est Satan. _ Satan qui ? _ Satan merderait d’ouvrir la porte, j’me caille ?
◊ Me pendre ou l’émasculer. Entre les deux, mon coeur balance.
•Ma note : 12/20•
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