Je me revendique depuis toujours lectrice de ChickLit, et je n’ai jamais ouvert un seul Kinsella de ma vie. Et bien aujourd’hui, c’est chose (à moitié) faite : Madeleine Wickham n’est qu’un pseudonyme, j’avance donc doucement mais sûrement vers l’auteure, Sophie de son prénom.
La quatrième de couverture : « À dix-huit ans, lors d’un été à Oxford, Milly se lie d’amitié avec Rupert et Allan, un couple gay. Quand Allan, l’Américain, lui demande de contracter un mariage blanc afin de pouvoir rester en Angleterre, Milly n’hésite pas une seconde. Dix ans plus tard, Milly est sur le point d’épouser Simon Pinacle, un des plus beaux partis d’Angleterre. Tout à son amour pour son bien-aimé, Milly a quelque peu occulté son premier mariage. Or le photographe engagé pour l’occasion va prendre un malin plaisir à lui rappeler sa folle jeunesse. »
« Parfois, j’aimerais m’être mariée, avoir eu trois enfants et vivre une vie heureuse de divorcée. »
Mon avis : Mariage, secret, humour, ok on est bien dans le gros de la ChickLit. Mais c’est la première fois que je dénote une part de tristesse dans ce genre littéraire ! Et cela n’est pas pour me déplaire, loin de là. J’aime les sujets qui y ont été traités, des sujets importants, que je ne développerai pas pour ne pas entacher votre (qui sait?) future lecture. (Bon si, forcément, l’homosexualité, elle est dans le résumé, la couverture, presque même le titre)
Il n’y a pas ici uniquement un personnage central. Bien sûr qu’il existe, il s’agit de Milly, la future mariée, mais les personnages secondaires sont tellement tous analysés également de leur côté.. même ceux pour lesquels on n’attendait absolument rien de plus que leur présence ! Ce genre de détail rendent le livre pas si prévoyant que ça, et pour ça, forcément, on dit oui.
En bref : un roman que j’ai dévoré, mais n’en soyez plus étonnés, c’est comme ça avec la majorité de mes ChickLit.
Ce que j’ai aimé relever : Mama y’a des baffes qui se perdent moi, j’vous l’dis ! Bon en vérité, je ne peux pas vraiment vous le dire, sous peine de risquer le spoilage. Mais je peux vous assurer que des passages sont.. ouuuuh.. rrrrévoltants !
Je l’impression d’avoir pas mal de lectures qui mettent en scène un mariage. C’est assez ironique pour une fille aussi impassible que moi à toutes les fioritures qui entourent les cérémonies. Et chacune de ces lectures me laisse un sentiment partagé : c’est beau, un mariage qu’on veut grandiôse, mais carrément flippant quand on y réfléchit à deux fois.
Quelques citations :
◊ Les émotions teintaient son âme telle une palette de couleurs ; certaines ne faisaient que passer, d’autres s’attardaient, mais elles se mélangeaient toutes dans une espèce de tourbillon multicolore.
◊ Les gens heureux ne reviennent pas fouiller dans leur passé en quête de réponses.
◊ Les gens heureux ne reviennent pas fouiller dans leur passé en quête de réponses.
◊ Remettre la vie à plus tard – le plus tard possible.
•Ma note : 14,5/20•