Félicitations à moi-même d’avoir terminer ma lecture avant l’arrivée du mois de mai, le challenge est pas si mal tenu !
La quatrième de couverture : En avait-on parlé de l’Île du Nègre ! Selon certains bruits, elle avait été achetée par une star d’Hollywood. Quelques journaux avaient insinué que l’Amirauté britannique s’y livrait à des expériences ultrasecrètes. On avait aussi parlé d’un richissime Yankee… Bref, quand ils reçurent – sans savoir de qui – cette invitation à passer des vacances sur l’Île du Nègre, tous les dix – du juge au play-boy en passant par la secrétaire – accoururent. Mais l’hôte mystérieux était absent et, dès le premier soir, un disque, placé sur le gramophone, les accusait chacun d’un crime. La panique s’empara des invités…
Mon avis : Je suis incapable de déterminer si les policiers sont un genre que j’affectionne réellement. Pour moi, c’est une intrigue comme on en retrouve dans les thrillers, mais avec le côté hyper lugubre en mois. Côté lugubre dont je raffole. Mais après avoir lu Dix petits nègres, je pense pouvoir dire que c’est un genre mignonet, toujours plaisant à lire.
J’adore ces petits meurtres, bien souvent en huis clos, ça me rappelle les affaires de Détective Conan, le manga de mon enfance. Et je pense que c’est pour cette raison que je qualifie ces meurtres-là de mignonets. Puis la façon d’écrire de l’auteure, et surtout les insultes de petit coquin et autres saligauds… mignonet quoi !
Concernant nos dix petits bonhommes, je n’en ai apprécié aucun. Ce qui est le but bien sûr, et puis on est pas là pour faire dans la psychologie de personnages, donc les sentiments n’ont pas à viser particulièrement qui que ce soit, seulement pousser la réflexion sur la nature humaine j’imagine. Mais après, je dois bien avouer que les deux seuls qui m’ont le moins agacée, étonnamment, c’était le juge Wargrave et Emily Brent. Les deux pires têtes de cons. Toutefois, au moins ils étaient ni hypocrites ni poules mouillés. Ils ont pas eu besoin de faire le même manège que les autres, à se rapprocher d’une personne pour se faire bien voir d’elle : et puis si c’était le tueur, elle vous épargnera parce que vous avez été gentil avec elle.
« Certains maniaques de l’homicide sont des gens très calmes et apparemment inoffensifs. Délicieux, même… »
Ce que j’ai aimé relever : Je sais que j’ai déjà abordé les petits insultes mignonettes, mais j’ai découvert un juron, du genre BEST EXPRESSION EVER : « Va te faire lanlaire ». Exquis n’est-ce pas ?
J’ai également appris ce qu’est le signe de Caïn. Maintenant, faut que je le retienne.
Par contre, j’ai été un peu perplexe de l’emploi de certaines polices et ponctuations… Cette femme abuse vraiment des points de ponctuation on est d’accord ? Parfois je n’en voyais même pas l’intérêt, de même que pour les petites parties de phrases qui basculent tout à coup en italique, sans réelle raison haha !
Quelques citations :
◊ Elle repoussait de tout son être l’idée de sa mort… Mourir… C’était bon pour les autres !
◊ Wargrave a tué Edward Seton aussi sûrement que s’il lui avait plongé un poignard dans le cœur. Mais il a eu l’adresse de le frapper de son fauteuil de juge, coiffé de sa perruque et revêtu de sa toge.
•Ma note : 7,5/10•
Un classique, une référence dans le genre. J’ai kiffé aussi.
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