Edmond Rostand – Cyrano de Bergerac

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Et 10 ans plus tard, elle découvrit le rayon « théâtre » de sa médiathèque !

 

La quatrième de couverture : Cyrano de Bergerac, héros au grand nez et au coeur d’enfant, bretteur et poète, amoureux ingénu, est un personnage universel; c’est l’expression la plus accomplie du panache à la française. Panache que l’on retrouve dans le texte, brillant, coloré, lyrique, riche de formules et d’images d’Edmond Rostand.

 

Mon avis : Cela faisait bien trop de temps que je n’avais plus lu de pièce de théâtre. La dernière en date, je dirai que c’était Rhinocéros pour le bac de français. Et encore, me connaissant, j’ai dû truander et ne lire que l’extrait à commenter.

Cela fait bien longtemps (bis) que j’avais envie de faire la rencontre de ce cher Cyrano, de Christian et de Roxane. Vous savez quoi ? On ne peut pas aimer tout le monde. On peut surtout détester Roxane. Je n’ai eu qu’une seule envie tout au long de ma lecture, c’est de monter sur scène (enfin, après être entrée dans le livre du coup) pour faire un câlin à ce grand poète de Bergerac, et accessoirement, pousser la dame de son balcon.

Je n’aime pas la poésie. Si j’étais honnête je dirais même que j’ai une réelle aversion envers le genre. Je suis une grande amoureuse des mots, et le fait que ceux-ci ne puissent pas me toucher n’est pour moi que pur gâchis. Et c’est ni plus ni moins que ce que je vis quand je me retrouve face à un poème. J’ai pensé fut un temps que je n’avais juste pas rencontré le « bon ». Sachez que j’ai plus rapidement trouvé le prince charmant que ce « bon » poème (mooooh quelle loveuse je fais ! Je le fais parce que je sais pertinemment que ledit prince mettra pas un orteil sur ce blog). Bref, la poésie non, mais le théâtre en vers, oui et plutôt deux fois qu’une ! Je me suis surprise à apprécier autant ! Il faut dire que la version théâtrale est tellement plus vivante ! On y exprime bien plus d’émotions que par la poésie, et en l’occurrence, le rire (attention, tout ceci n’engage que moi bien sûr. Rappelez-vous : mon blog, mon point de vue).

Grâce à Edmond Rostand, j’ai compris que la poésie pour m’atteindre a besoin d’un vecteur : la mise en scène théâtrale, ou musicale (le slam de Grand Corps Malade les gars ♥). Peut-être que le problème vient juste de moi alors, et de mon incapacité totale à assimiler la poésie brute. Soit. Ca me convient tout à fait.

Digression, digression, quand tu nous tient… Cyrano de Bergerac m’a fait rire disai-je, mais il m’a surtout émue. Quel grand homme jusqu’au bout, plein d’humilité et de bienveillance. Et puis, je vais vous faire une confidence : moi j’aime beaucoup les nez de caractères chez les hommes… (comme en témoigne ledit prince charmant, et je ne crains rien, il ne s’aventure pas par là je vous dis).

Cette lecture m’a fait réaliser que j’avais une furieuse envie de revoir une pièce de théâtre. Je me suis plu à lire cette oeuvre, mais je me serai délectée plus encore à la voir en représentation.

 


•Ma note : 8,5/10•

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