Mhairi McFarlane – Comme si c’était toi

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J’aurai pu ne pas faire de chronique pour ce roman. Tout allait dans ce sens d’ailleurs : une romance + ebook + confinement. Et pour info, mon 1er confinement a été surtout l’occasion de binge-reading  des romances sans drama et autres âmes torturées. Sauf que. Primo, il s’agit d’une autrice que j’avais beaucoup aimé découvrir plus tôt dans l’année, donc je m’attendais à quelque chose avec ce nouveau bouquin. Secundo, et plus important encore : j’ai une liseuse. Faisons -lui honneur avec sa première chronique !

 

La quatrième de couverture

Au lycée, Anna était grosse, laide et terriblement mal dans sa peau. À trente ans, l’époque où elle était le souffre-douleur de son bahut, et de James en particulier, lui semble déjà loin : elle est belle, elle a un boulot de rêve, et la vie lui sourit. Mais le destin nous réserve parfois d’étranges surprises, et l’homme qui lui a infligé la pire humiliation de sa vie refait surface. Contre toute attente, James est devenu prévenant, drôle, spirituel… et il n’est pas insensible au charme de la ravissante jeune femme avec laquelle il organise une exposition. Il n’a pas reconnu en elle celle dont tout le monde se moquait dix ans plus tôt. Profondément troublée par ces retrouvailles inattendues, Anna est prête à tout pour ne pas retomber amoureuse de son amour de jeunesse…

 

« Collège-lycée Rise Park, East London, 1997.

Dernier jour de l’année scolaire. »

 

Mon avis

Alors alors. Ca ne l’a pas fait. Bien sûr, ça reste une chouette romance, avec toujours cette idée de mettre en avant des héroïnes fortes avec un passif pas toujours des plus reluisants. Sauf que j’ai été très peu touchée par Anna ici, alors que j’avais été en total amour pour Georgina dans Tu ne m’oublieras pas deux fois. Pour vous planter le décor, Anna (de son vrai prénom Aureliana) est une femme de la trentaine, victime de harcèlement lorsqu’elle était collégienne et lycéenne pour la simple raison qu’elle était grosse. Oui, grosse, pour rappel, ce n’est qu’un adjectif, personne n’a le droit de lui donner une mauvaise connotation, comme le rappelle très justement Gabrielle Deydier. Son passé n’est absolument pas exploité selon moi. Il sert juste de cadre sur le pourquoi du comment elle craint James et ses anciens camarades de classe. On s’en ressert un peu pour une révélation à mi-roman, qui m’a bien moins touchée là encore, que celle dans l’autre livre. Et c’est bien dommage. 

Outre les personnages, l’histoire en elle-même, j’ai eu un GROS souci avec l’écriture. Et ça m’a forcément étonnée, dans la mesure où j’avais déjà lu le travail de l’autrice (et même une partie en VO, c’est vous dire). Là, je vous assure, ça m’a pas mal bloquée. Juste un exemple, et peut-être pas des pires, mais le seul qui a eu le mérite d’avoir été retranscrit par ma personne : « Pendant que la conversation se poursuivait et que John exposait les thèmes de l’exposition […] ». Imaginez ça, tout le temps. Et c’était assez cocasse quand on sait que dans un passage, James se moque des romans sentimentaux de Anna dont il lira un extrait avec le même genre de répétition clairement dégueu. Est-ce un souci au niveau de l’écriture de Mhairi McFarlane elle-même, étant donné que le roman est de 2013 et que l’autre que j’avais lu était de 2019, ou seulement une question de traduction étant donné que c’est le travail de personnes différentes pour les deux romans ?

En me relisant, je m’aperçois que c’est un peu maigre comme reproche pouvant fondée une déception. C’est vraiment l’accumulation de tous plein de petits trucs qui m’ont rendu la lecture pénible. D’ailleurs, si je peux me permettre, ce n’était pas très judicieux de nommer la soeur de Anna, Aggy. Ou en tous cas de lui donner une place si importante dans l’histoire. Parce que je me suis mélangée les pinceaux 375 fois en associant le prénom de l’une à l’autre. Bon, là j’abuse clairement, le dysfonctionnement vient de mon cerveau. Mais j’ai besoin que vous compreniez ma souffrance donc je vous mets dans mes bottes. 

 

Ce que j’ai aimé relever

Saviez-vous que le prénom italien Primo, ne peut être donné qu’aux fils premiers nés ? En tous cas, maintenant vous ne pourriez plus dire que vous l’ignoriez.

Et c’est tout pour la catégorie. Vraiment, cette chronique put le forcing à plein nez, je m’en excuse haha !

 


•Mon plaisir de lecture : 5/10•

(mais 10/10 pour la lecture sur liseuse !)

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