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Ma première lecture de Noël, et elle m’a pris bien 10 jours, je crois que ça annonce un peu le programme pour cette chronique.
La quatrième de couverture
Les premiers flocons de neige commencent à tomber sur le village de Welford qui se prépare pour les fêtes de fin d’année. Pour Susan Collins, l’institutrice et la meilleure amie de Mandy Hope au refuge de Vert Cottage, ce Noël est synonyme de moments privilégiés avec son fils Jack.
Après une série de déconvenues amoureuses, Susan a renoncé à l’amour. Du moins jusqu’à sa rencontre avec le pétillant auteur de livres pour enfants Douglas Macleod. Avec ses cheveux roux ébouriffés et son rire tonitruant, il n’est pas du tout son type, mais indéniablement une petite étincelle s’allume entre eux.
C’est alors que Michael Chalk, le père absent de Jack, fait irruption ! Susan se retrouve partagée…
Tandis que les fêtes approchent à grands pas, avec qui Susan et Jack choisiront-ils de passer Noël à Vert-Cottage cette année ?
Mon avis
La couverture est vraiment trop mignonne. Rassurez-vous, ce n’est pas le seul bon point de ce roman, bien évidemment. Cependant, je m’aperçois que mon taux d’exigence croissant, touche désormais même les pauvres romances de Noël. C’est grave. Il faut dire que je me leurre encore et toujours : je crois que je veux lire de la romance de Noël, mais en réalité, ce que je veux réellement, au fond de moi, c’est de la RomCom. Et j’insiste sur le Com. J’ai besoin de rire, d’avoir des répliques cinglantes et des situations cocasses. Autrement, le trop-sérieux, je le laisse à mes lectures du reste de l’année. Bref, Vert-Cottage n’est pas une RomCom.
A vrai dire, j’aurai pu passer outre ce manque de comédie, mais l’autrice a essayé d’instiller un peu d’humour par-ci par-là, ce qui me faisait miroiter quelque chose que j’ai attendu en vain, la bougresse. Alors, je me fais une raison, ici et maintenant, vous prenant en témoins : j’arrête les romances stricto sensu de Noël, et je privilégie les RomCom. Ma seule exception qui confirme la règle, restera la trilogie Snow Crystal de Sarah Morgan, que j’aime d’amour, point.
Pour en revenir au bouquin de Lucy Daniels, j’ai lu pas mal de choses qui m’ont chiffonnée. Dont Susan. C’est l’héroïne du roman. Agaçante, vraiment. Dans le jugement de Douglas dès leurs premières rencontres, mais un jugement qui m’a dérangée. Pas le coup habituel de « c’est un snob, mais au final c’est un homme merveilleux mais tu le sauras que page 172 quand il sauvera un petit chiot du froid et que sa soeur t’apprendra qu’il a été jeté par son ex-femme comme un vieux caca », plutôt un jugement qui disait clairement « cet homme rieur fait le pitre, il me fait honte, je ne pourrai pas m’afficher avec ». Nul. Je me fiche que ça ait été le but de l’autrice d’accentuer ce faux jugement de départ, ça ne m’a pas plu.
Après, je pense que pour des adeptes de téléfilms de Noël, ça peut le faire, si lire des choses similaires vous convient. Personnellement, j’ai toujours apprécié ces petits téléfilms, bien plus par tradition aujourd’hui que par affect réel, mais pour ma lecture, je tiens à sélectionner des histoire et des valeurs qui me plaisent. Ca n’a pas vraiment été le cas ici, ça a beau être une romance écrite en 2021, je la trouve très peu moderne.
En dehors de ces loooongues critiques, ça reste un chouette roman (punaise, j’ai l’impression d’être bipolaire là). Il fait le job, c’est certain. Mais comme je vous le disais plus haut, je suis devenue une vieille meuf qui se permet d’être exigeante dans tout et n’importe quoi. Ca reste une histoire mignonne, joliment menée, avec de petits rebondissements, et un décor qui fait rêver. Et c’est un roman qui s’inscrit dans une saga qui suit en principe un des personnages devenu secondaire dans Des Flocons de neige sur Vert-Cottage.
•Plaisir de lecture : 6,5/10•
Advienne Que Lira 