♦♦
Je n’ai appris qu’il y avait un film de 2021 adapté du bouquin, qu’après avoir enfin réussi à me procurer ce dernier. Devinez-quoi ? Je n’irai pas le voir, non, merci.
La quatrième de couverture
« La crise. On ne parlait que de ça, mais sans savoir réellement qu’en dire, ni comment en prendre la mesure. Tout donnait l’impression d’un monde en train de s’écrouler. Et pourtant, autour de nous, les choses semblaient toujours à leur place. J’ai décidé de partir dans une vieille ville française où je n’ai aucune attache, pour chercher anonymement du travail. J’ai loué une chambre meublée.
Je ne suis revenue chez moi que deux fois, en coup de vent: j’avais trop à faire là bas. J’ai conservé mon identité, mon nom, mes papiers, et je me suis inscrite au chômage avec un baccalauréat pour seul bagage. Je suis devenue blonde. Je n’ai plus quitté mes lunettes. Je n’ai touché aucune allocation.
Il était convenu que je m’arrêterais le jour où ma recherche aboutirait, c’est-à-dire celui où je décrocherai un CDI. Ce livre raconte ma quête, qui a duré presque six mois, de février à juillet 2009.
J’ai gardé ma chambre meublée. J’y suis retournée cet hiver écrire ce livre. »
« C’était la crise. Vous vous souvenez ? Cela se passait jadis, il y a une éternité, l’année dernière. »
Mon avis
Franchement, j’en attendais beaucoup. Je trouvais le principe de l’immersion trop cool, et je m’attendais à ce que ça soit très révélateur. Révélateur, ça l’a été, cool, pas vraiment. Je vais dire quelque chose qui va paraître hyper condescendant, mais imaginez, s’il vous plait, que je le dis avec le ton le plus bienveillant qui soit : « je n’ai vu aucune valeur ajoutée à l’expérience ». Et ça m’a diablement manqué ! Je voulais de la révolte face à ces conditions terribles de vie, de l’indignation ! La situation décrite par Florence Aubenas est révoltante, mais ce qu’elle nous retranscrit ne l’est pas. Je n’ai ressenti aucune émotion. Cette expérience qui devait être si enrichissante parait seulement subie par la journaliste, qui ne prend nullement le temps de nous présenter une quelconque analyse. Je me doute bien que c’est voulu, une certaine neutralité. Mais, entre nous, la neutralité, c’est pas foufou niveau intensité dans la lecture. Je suis clairement restée sur ma faim. Je n’ai eu aucun regret à le terminer en diagonale en raison de l’échéance retour en médiathèque qui approchait.
Entre nous bis, même ma chronique est sacrément fade. Et courte. J’ai honte, mais pas trop. Je ne sais pas quoi ajouter, j’aurais l’impression de me fatiguer pour rien.
•Plaisir de lecture : 4/10•
Un commentaire Ajouter un commentaire