Blaguons, bloguons

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Dis donc. C’est calme ici. Et pas un calme apaisant avec le grillon en fond sonore, plutôt le calme angoissant qu’on retrouve dans un rayon de 10 kilomètres autour de feue la centrale de Tchernobyl. Ajoutez à cela l’encéphalogramme on ne peut plus à plat de mes stats de visites, et vous avez une idée assez fidèle de ce qu’il advient de ce blog.

Advient, oui. J’ai basculé d’Advienne Que Lira à Advienne qui survivra / survivra pas. Non je plaisante, ça c’est mon côté Drama Queen qui ressort. Bien sûr que survivra, cet article en est la preuve même ! Certes, je n’écris pas une chronique, je vais détailler le pourquoi du comment sous peu, c’est un peu là tout l’intérêt de cet article. Pas de chronique donc, mais un article quand même, parce que écrire pour ne rien dire, ça a toujours été ce que j’ai aimé faire. Jusqu’à présent, en utilisant pour support une lecture que j’avais faite, mais entre nous, il est évident que mes bouquins ont toujours été de bien braves excuses : j’adore parler. Et à travers chacune des 164 critiques réalisées, je peux vous assurer que je disserte forcément au moins deux lignes sur ma petite personne. Drama Queen ET narcissique, n’est-ce pas merveilleux ?

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Pour en venir au véritable sujet, la remarquable absence de chroniques par ici depuis 3 mois pile à ce jour (c’était même pas voulu, mais avouons que ça ajoute son petit effet), sachez que ce n’est pas que je ne lis plus. OK, j’ai sacrément ralenti la cadence durant l’été, mais j’ai toujours un bouquin qui me suit. Je lis donc, mais je ne finis jamais. Cette maladie empruntée au célèbre Jean-Michel Amoitié est vraiment ridicule : sur ma table de chevet s’entassent des livres quasi-lus, pour lesquels il me manque uniquement les 10 voire 20 dernières pages à lire.

Pourquoi ne pas les lire pour les terminer une bonne fois pour toutes me direz-vous ? Parce que votre serviteuse est complètement ravagée du ciboulot et qu’elle est OBLIGEE de rédiger sa chronique dès la dernière page du roman tournée. Et comme en ce moment, elle se tape un vieux syndrome de la page blanche de la lectrice, un blocage de la chronique littéraire, elle fait l’autruche et évite les problèmes en ne lisant jamais la fin. Et oui elle parle d’elle à la troisième personne, je vous renvoie au deuxième paragraphe, in fine de cet article : on avait dit narcissique.

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Maintenant que le nœud du problème a été soulevé, tentons d’en comprendre les raisons. Et alors là, vraiment, je vais l’écrire, mais ça me coûte, car en mettant les mots dessus, on s’aperçoit à quel point c’est d’un ridicule sans nom… : Instagram. Je vous l’accorde, il est simple à brandir celui-là, j’aurai tout aussi bien pu accuser les Illuminati à ce niveau-là. Il n’empêche, mon souci c’est bien Instagram. Ce qui a été initialement un joli tremplin et un élément de motivation certain pour ce blog, commence à se retourner peu à peu contre lui.

Qu’on ne se méprenne pas, j’aime toujours autant ce réseau social par la possibilité de découvertes littéraires qu’il offre et par les merveilleuses rencontres qu’il a mis sur mon chemin. Pour moi, il a toujours beaucoup de bon, mais pour mon blog et mon envie de partager mes lectures, ça coince. Je n’ai plus l’inspi pour mes post Insta, qui se noient dans 100 000 publications à la seconde et au moins le double de publicités et contenu sponsorisés en tout genre. J’ai toujours fait les choses pour moi, et pourtant, il me faut bien avouer qu’au final, même moi je me suis laissée démoraliser par l’Algorithme Instagram. LE fameux, rien que son nom j’ai l’impression d’invoquer un monstre maléfique du style le Basilic dans les égouts de Poudlard. Beurk.

Alors je sais pas, je crois que j’ai besoin d’un retour aux racines, à la source, comme on dit. Laisser de côté les post Instagram, et me concentré à nouveau sur l’essentiel, qui a toujours été, est, et sera toujours, ce blog visité par une moyenne haute de 3 personnes par mois. Et ça me va. Ca m’a toujours convenu, j’aime ce blog pour ce qu’il m’apporte, pas pour ce qu’il diffuse (ou pas, en l’occurence : parmi les 3 personnes citées, 2 sont potentiellement des personnes de mon entourage familial. Coucou Maman ♥).

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Tout ce blabla donc pour au final annoncer que ce blog, c’est ma petite capitale à moi, « fluctuat nec mergitur« .  Alors, à très vite, et Advienne Que Pourra !

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2 commentaires Ajouter un commentaire

  1. ourdarkmaterials dit :

    Que tu parles de livres ou autre, moi j’aime toujours autant te lire ! En plus tu me fais rire, que demande les peuple ?!?!

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    1. Oh merci Marie 😍 et merci d’être la troisième précieuse personne à continuer de visiter ce blog 😎 promis, l’humour sera toujours de la partie !

      Aimé par 1 personne

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