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Mon RDV annuel avec Queen Jane, traditionnellement en novembre, a pris un peu de retard. Alors, je l’ai effectivement débuté en novembre, mais entre mes vacances dans les îles, mes multiples maladies et Noël, je l’ai un peu laissé l’histoire de côté…
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La quatrième de couverture
Catherine Morland rencontre à Bath le séduisant Henry Tilney, qui l’invite à séjourner à Northanger Abbey, une propriété que la jeune femme s’imagine mystérieuse et effrayante.
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« Personne qui ait jamais vu Catherine Morland dans son enfance ne l’aurait supposée née pour être une héroïne. »
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Mon avis
Jane Austen, ça sent bon les plaids, le thé, et le joyeux bordel dans ma tête qui refuse de retenir les noms anglais des perso. Franchement, un coup on me donne du « Isabelle » et la phrase d’après, du « Mrs Thorpe », il en faut pas plus pour que je crois qu’une nouvelle personne est entrée en jeu. Le pire, c’est que cette dyslexie parfaitement Austenienne que j’ai développé me plaît énormément. Ca rajoute du piquant à l’histoire.
Northanger Abbey s’est révélé être un roman bien différent de ceux avec lesquels j’ai débuté et entretenu jusqu’ici mon amitié avec Jane. Bien sûr, j’y ai retrouvé le cancan anglais, les retournements de situation amoureux, mais ces derniers touchaient des personnages secondaires essentiellement. Je me suis même demandé où avait-on mis la cause amoureuse de Catherine, notre perso principal ? En dernière partie de bouquin. C’est là où ce roman se distingue des précédents : Jane Austen a voulu mettre en oeuvre, en plus d’un roman sentimental, un roman d’épouvante. J’y ai été plutôt hermétique.
On arrivait au mois de décembre, j’étais malade comme un chien, incapable de dévorer autre chose que des Romances de Noël, il me FALLAIT de l’amour et du niais. En plus, l’éditeur qui a enfin publié ce roman fin XIXè l’a, à mon sens, très mal renommé. Northanger Abbey. Catherine ne s’y rend qu’à partir de la page 200, le nom même de l’Abbaye n’apparait que page 185. Sur 350 pages. Ca fait loin tout de même.
Bon, pour résumer, je ne dirai pas que je n’ai pas aimé, je dirai que je préfère plutôt le genre de ces deux-là : Raison et Sentiments + Persuasion. Et le fait qu’ils aient des illustration vachement plus cool que celles de l’édition ArchiPoche pèse bien évidemment dans mon avis.
Je tiens donc, pour l’an prochain, à lire de nouveau en Novembre, un Jane Austen. J’ai espoir que sortira Emma, chez les merveilleuses éditions Tibert. Car malgré ma petite déception ici présente, je veux encore lire le sarcasme et l’humour de Mrs J., avec ses personnages tous plus drama queen les une que les autres.