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Ma mère m’a mis ce roman dans les mains, comme ça arrive souvent (j’ai 3 livres à elle depuis un bail dans ma bibli, toujours pas lus). Mais celui-ci, elle a particulièrement insisté pour que je le lise, alors bon, c’est parti.
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La quatrième de couverture
La librairie de la place aux Herbes à Uzès est à vendre ! Nathalie saisit l’occasion de changer de vie pour réaliser son rêve. Devenue passeuse de livres, elle se fait tour à tour confidente, guide, médiatrice… De Cloé, la jeune fille qui prend son envol, à Bastien, parti à la recherche de son père, en passant par Tarik, le soldat rescapé que la guerre a meurtri, et tant d’autres encore, tous vont trouver des réponses à leurs questions.
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« Ictus amnésique. Cela peut arriver une à deux fois dans une vie. »
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Mon avis
Eh mais la Librairie de ce nom-là existe véritablement à Uzes. J’ai tapé le titre du roman dans ma barre de recherche Google, comme pour chaque livre que je chronique afin de récupérer le résumé de l’éditeur. Et je suis tombée sur le lien de ladite librairie. Rien de fou dans mon histoire, mais c’est vrai que je ne me suis à aucun moment poser la question de savoir si le roman s’inspirait d’une histoire réelle. Je crois qu’en vérité, c’est la réalité qui s’est inspirée du bouquin. Bref, passons à mon avis.
J’ai mis un temps fou à lire ces quelques 250 pages, sans véritable raison. Ce n’est pas un roman qui se dévore, car chaque chapitre est dédié à un nouveau client de la Librairie, avec son histoire, et ce qu’il apporte à Nathalie, la libraire. J’aime bien le concept, et le fait qu’on retrouve en fin de roman, pour chaque client, les livres qui lui ont été conseillés.
Le début était un peu compliqué pour moi, en toute honnêteté. Je trouvais les chapitres très mal amenés, on aurait dit une de mes dissert de culture Gé, quand je savais pas trop comment pondre ma problématique et mon plan : je te pose une bonne vieille généralité qui coule de source, j’y fais un lien bien distendu avec mon sujet à aborder, et je m’en cogne que ça fasse une entrée en matière ratée. Arrivée à mi chemin du roman, je trouve que les choses sont bien mieux amenée, et ça a beaucoup joué sur le reste : j’ai commencé à être d’accord sur les pensées exprimées, et ne plus vouloir à tout prix trouver des défauts à Nathalie, qui a en possède ô combien. Mais l’auteur a préféré utiliser le personnage de son mari, Nathan, pour personnifier toutes les tares du manque d’ouverture d’esprit.
Vous l’aurez compris, certains points m’ont dérangé chez les perso, que je trouvais tout simplement très peu modernes hein. Sur, par exemple, la grosses ou encore la santé mentale. J’ai pas mal grincé des dents, comme en témoignent mes stories insta.
Dérangée mais pas stoppée : je comprends que cette lecture soit plaisante, c’est rythmé, on y trouve un peu de tout et, malgré tous ces défauts, je dois bien admettre que c’est porteur d’un joli message sur la lecture, et ça je ne peux qu’approuver. Ca me donnerait presque envie d’être libraire à mon tour, ces rencontres, cette découverte des vies de chacun. Et puis je me souviens que je suis une pure associable et que je me contenterai de connaître et imaginer la vie des gens via les bouquins que je choisirai de lire.
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•Plaisir de lecture : 6/10•