Colin Thibert – Mon frère ce zéro

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J’avais vu passer le challenge des petits livres à lire pendant le petit mois de février. C’est pourquoi je me suis tournée vers ce petit roman de 230 pages. J’ai mis tout le mois de février pour ne lire que lui. Je suis passée à côté du challenge (mais pas à côté du livre, contrairement ce qu’on pourrait croire, je vais vous expliquer).

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La quatrième de couverture

Le bon, la brute et l’abruti…
 » Le coup du siècle !  » C’est comme ça que Canard leur a présenté les choses. Imaginez un type un peu simplet qui vit dans une institution spécialisée. On le kidnappe, c’est pas compliqué. Et on l’emmène à Genève parce que c’est dans une banque suisse que le frère jumeau du simplet, une des plus grosses fortunes du CAC 40, cache son pognon. Là, on fait passer le simplet pour l’autre et on rafle la mise  » sans arme et sans violence « . Évidemment, Antoine et Jean-Jacques disent banco ! Sur le papier, c’est net et sans bavure. Seulement les trois pieds nickelés sont loin d’être les couteaux les plus affûtés du tiroir…

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« Question toilettes sèches, Antoine Percier se considérait, à juste titre, comme un expert. Il avait confectionné les siennes de ses propres mains, avec du bois de récup. »

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Mon avis

Que pensez-vous de cette couverture ? Je la trouve drôle, mais improbable. Et bien voilà une parfaite description de l’histoire de cette escroquerie menée par une drôle d’équipe. On suit cette mauvaise troupe, en se demandant quelle mauvaise aventure va encore leur tomber sur le coin du nez. Ca ne loupe jamais, il se passe toujours quelque chose, avec parfois l’entrée d’un nouvel opportuniste, qui voit à son tour le grand potentiel pécunier de ce kidnapping.

L’auteur n’a pas beaucoup de considération pour ses personnages, n’importe quel sort peut leur être réservé, j’ai presque eu un pincement au cœur pour certains. Presque. Le gros avantage de ce choix d’écriture et de scénario, c’est que jusqu’à la fin, on se demande bien qui va réussir à tirer jusqu’au bout, son épingle du jeu. Pendant un moment, je me demandais même s’il y aurait vraiment une fin heureuse pour quelqu’un.

Je suis pas sûre que je me souviendrai de l’histoire, car j’ai une mémoire de poisson rouge de ce côté-là. En revanche, je n’oublierai pas le nom de cet auteur. Colin Thibert. En voilà un style qui fonctionne : c’est drôle. Mais l’humour est hyper bien amené, on ne s’y attend pas, et hop une petite réplique qui fait le job. On passe un bon moment, un très bon moment. Alors que les évènements qui s’enchainent n’ont rien de drôle, bien au contraire, la matière de base est plutôt sombre. Mais que voulez-vous, certains auteurs sont des magiciens, et du plus sombre, vous tire des rires.


•Plaisir de lecture : 8/10•

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