« Trois ans plus tôt, lorsqu’elle était venue à l’Auberge, Adrienne Willis l’avait d’abord trouvée inchangée par rapport à sa visite précédente, comme si le soleil, le sable et les embruns étaient impuissants à marquer les lieux de leur empreinte. »
Voici le deuxième roman de Nicholas Sparks emprunté à ma médiathèque. Je vais très probablement passer mon temps à le comparer au premier, en commençant déjà par affirmer que je l’y ai préféré. Rien ne m’y disposait cela dit : plus court, moins « aventurier » comme je les préfère pourtant. Mais l’avantage qui a su faire la différence, est que ce roman là nous touche plus en ce qu’il nous rend plus proche des personnages que précédemment.
Il est tout à fait possible de deviner quelle fut l’histoire d’amour entre Adrienne et Paul, mais j’avoue que je ne me serais pas aventurée à mettre ma main à couper quant à l’issue. Mais au delà de cette romance, ce livre nous fait réfléchir au sacrifice d’un parent, à la force de vivre jour après jour seulement pour son enfant. Je ne parle absolument pas en connaissance de cause, je suis loin d’être mère. Toutefois j’imagine très bien, et ça me touche forcément.
Je ne pense pas regarder le film Nos nuits à Rodanthe qui en a été tiré (et même si Richard Gere est en tête d’affiche) tout simplement parce d’après le synopsis, aucune allusion n’est faite à Amanda, la fille de Adrienne. Cela ampute malheureusement de beaucoup cette note attachante sur la relation parent/enfant que j’évoquais.
« Alors ses oreilles s’emplirent de l’écho lointain des vagues soulevées par la tempête et venant se briser, la nuit, sur une plage de Rodanthe. »
• Ma note : 15/20 •
Advienne Que Lira 
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